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COVID-19 : Faire face à sa dette alors que l’économie redémarre 2 de 2

Par 13/10/2020octobre 22nd, 2020Dettes

L’emploi est encore fragile

Avant les mesures relatives au deuxième confinement d’octobre 2020, nous avions constaté une augmentation du taux de rappel des employés dans le secteur des services, tels les restaurants, bars, salons de coiffure, centres de conditionnement physique et l’hôtellerie. Avec les nouvelles mesures de confinement, ce secteur retombe à plat.

Bien que plusieurs acteurs de ce secteur d’activité bénéficient de la SSUC (Subvention salariale d’urgence du Canada), cette mesure ne fait pas frein à la diminution des heures et des revenus des employés en raison de la distanciation sociale (zones vertes à oranges) ou de la fermeture temporaire de l’entreprise (zones rouges). Le résultat net des dernières mesures de confinement est qu’un ménage à deux revenus est soudainement transformé en ménage à un seul revenu, avec peu ou pas d’espoir que le conjoint au chômage retournera bientôt au travail.

Pour les ménages qui équilibraient auparavant une dette élevée de carte de crédit et un prêt à la consommation avec deux revenus, le remboursement est désormais impossible.

 

Dette de carte de crédit maximale et périodes de report se terminant

Selon le rapport Industry Insights Report du deuxième trimestre de TransUnion, 9,2% des Canadiens, soit 2,6 millions de personnes, avaient profité des reports de prêts au 30 juin 2020. (https://www.transunion.ca/fr/lp/IIR)

Bien que la plupart des reports soient en lien avec des dettes hypothécaires (88% de tous les soldes reportés), nous sommes tout de même préoccupés par le volume des dettes de consommation faisant l’objet d’un report. Il s’agit souvent de dettes reliées à l’achat de denrées de base pour un ménage et dont le taux d’intérêt est très élevé. L’enquête de juillet sur les difficultés financières de TransUnion a notamment révélé que 62% des personnes interrogées continuent d’être préoccupées par leur capacité à payer les factures courantes avec des cartes de crédit.

Les périodes de report des prêts hypothécaires, des prêts et des cartes de crédit prendront fin cet automne pour la plupart des emprunteurs. Les institutions financières commenceront probablement sous peu certaines mesures de collection pour les clients affichant une délinquance importante. Cela dit, avec le prolongement annoncé dans le cadre du discours du trône au fédéral de certaines mesures jusqu’à l’été 2021, nous sommes d’avis que les institutions financières vont reprendre des mesures de report de paiements à compter de janvier 2021.

Les banques canadiennes s’attendent à une importante défaillance au niveau du prêt à la consommation au cours des prochaines années, celles-ci ayant déjà mis de côté plus de 10 milliards de dollars à titre de provisions pour pertes.

 

Prêts rapides à la rescousse?

La dernière tendance qui ne nous surprend pas est l’augmentation des prêts rapides (aussi « payday loan » en anglais) dont le taux d’intérêt est souvent astronomique.

La tendance des prêts rapides en tant que prêt de dernier recours est à la hausse chez les débiteurs insolvables depuis plusieurs années. Utiliser de la dette à taux d’intérêt très élevé pour joindre les deux bouts et garder la tête hors de l’eau est une stratégie d’évitement courante chez de nombreux consommateurs endettés.

Les prêteurs à taux d’intérêt élevés sont très doués pour gérer le risque et sont plus que disposés à accepter des emprunteurs à haut risque, même maintenant.

Un prêt rapide de 10 000 $ sur 3 ans à un taux d’intérêt de 59% permet au prêteur de récupérer sa mise de capital initiale (10 000 $) en moins de 18 mois. Tous les paiements ultérieurs, ainsi que les frais supplémentaires, offrent un retour sur investissement rapide. Il n’est pas rare non plus qu’un membre de la famille doive cautionner le prêt ou garantir les remboursements du prêt.

 

Conclusion

La dette des consommateurs était en crise avant l’arrivée de la pandémie mondiale causée par la COVID-19. Nous avions vu les signaux d’alarme apparaître alors que l’insolvabilité des particuliers avait augmenté pendant 17 mois consécutifs avant la pandémie.

Alors que l’économie tente de reprendre, les anciennes pressions financières reviennent. Les appels de collection sont de retour, les reports de paiement prennent fin, et les programmes gouvernementaux devront cesser éventuellement.

La pandémie a des conséquences néfastes sur tous les pans de l’économie lesquelles viennent empirer des situations financières déjà difficiles pour plusieurs. Nous vous invitons à passer à l’action immédiatement et à consulter un professionnel de l’insolvabilité si vous êtes d’avis qu’en l’absence des mesures mises en place par les gouvernements ou votre banque, vous ne seriez pas en mesure de faire face à vos paiements réguliers.

 

Nous pouvons vous aider

Nous pouvons vous aider à régler la situation dans lequel vous vous trouvez. Contactez-nous aujourd’hui au numéro sans frais 1 844 403-3883 ou en ligne en remplissant le formulaire pour une consultation gratuite et confidentielle.

Depuis longtemps, chez Houle Roy, S.A., nous traitons nos clients avec dignité et respect, en leur recommandant des solutions d’allègement de la dette pratiques et adaptées à leur situation particulière.

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